Votre guide pour une campagne Performance Max réussie

Et si vous pouviez lancer une campagne publicitaire qui s’ajuste et s’optimise en permanence, toute seule, sur tous les réseaux de Google ? C’est exactement ce que propose Performance Max (PMax). Pensez-y moins comme un type de campagne classique et plus comme un partenaire stratégique, propulsé par l’IA, qui diffuse vos publicités sur YouTube, le Réseau de Recherche, le Display et bien plus, de la manière la plus intelligente possible.
Performance Max : bien plus qu’un simple format publicitaire
Loin d’être un simple ajout à la boîte à outils Google Ads, Performance Max redéfinit en profondeur la façon dont on aborde la publicité en ligne. En déléguant à l’intelligence artificielle les ajustements complexes et chronophages, votre équipe et vous pouvez enfin vous recentrer sur le cœur de votre métier : peaufiner la stratégie, libérer votre créativité et comprendre intimement vos clients.
Cette approche tout-en-un est pensée pour devenir un véritable moteur de croissance. Elle décrypte des milliards de signaux en temps réel pour aller à la rencontre de vos clients potentiels, pile au bon moment de leur parcours. Qu’ils soient en train de flâner sur YouTube pour s’inspirer ou de chercher activement une solution sur Google, PMax est là. On ne parle plus seulement d’automatisation, mais d’une amplification intelligente de votre visibilité et, surtout, de votre retour sur investissement.
L’impact concret de Performance Max, chiffres à l’appui
Les résultats sur le terrain parlent d’eux-mêmes. Depuis son déploiement, de nombreux annonceurs constatent des progrès spectaculaires. J’ai en tête le cas d’une entreprise française du secteur du prêt personnel : après seulement six semaines, elle a enregistré une augmentation de 22 % de ses conversions tout en voyant son coût par acquisition (CPA) chuter de 20 %. Ce n’est pas anodin, cela s’est traduit par des centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire. Voilà un exemple parfait du potentiel de PMax.
Vers une vision stratégique unifiée
Un des plus gros avantages de PMax, c’est sa capacité à casser les murs entre les différents canaux publicitaires de Google. Il n’y a pas si longtemps, il fallait jongler entre des campagnes Search, Display et Vidéo, chacune avec son propre budget, ses propres réglages, sa propre logique. C’était un vrai casse-tête.
Performance Max rassemble tout sous un même toit. Votre rôle change : vous devenez le chef d’orchestre qui fournit les meilleurs « ingrédients » :
- Vos objectifs clairs (générer des ventes, des prospects, du trafic).
- Vos éléments créatifs (textes percutants, images de qualité, vidéos engageantes, logos).
- Vos signaux d’audience (vos listes de clients, les audiences similaires, les centres d’intérêt pertinents).
C’est ensuite l’IA de Google qui prend le relais. Elle va tester, apprendre et trouver la combinaison parfaite d’éléments créatifs et le canal idéal pour toucher chaque utilisateur, individuellement. On passe d’une gestion de campagnes à une gestion d’audience à très grande échelle.
Ce changement transforme complètement le rôle du marketeur. Fini le micro-management des enchères ! Toute votre attention se porte désormais sur la qualité des informations que vous donnez à la machine. Des créations de haute qualité et des signaux d’audience précis deviennent vos principaux leviers de performance.
Bien sûr, PMax est un outil incroyablement puissant, mais il ne vit pas en autarcie. Il s’intègre dans un écosystème marketing plus vaste. Pour une stratégie digitale vraiment complète, il est crucial de le combiner avec d’autres types de campagnes marketing e-commerce comme le retargeting sur les réseaux sociaux ou l’emailing, qui restent essentiels.
Bâtir une structure de campagne solide dès le premier jour
Le succès d’une campagne Performance Max, ça ne tombe pas du ciel. Ça se construit. Une campagne réussie repose sur une architecture réfléchie, où chaque élément est pensé pour guider l’intelligence artificielle, pas juste pour cocher des cases dans l’interface Google Ads. Je le dis souvent : une structure solide dès le départ, c’est le meilleur moyen d’accélérer la phase d’apprentissage de l’algorithme et de voir votre retour sur investissement décoller.
Tout part d’une question simple : quel est votre objectif ? Cherchez-vous à générer des ventes en ligne, à obtenir des prospects qualifiés pour votre équipe commerciale, ou peut-être à attirer plus de monde dans votre boutique physique ? Cette décision initiale va orienter toute la stratégie de la campagne et la manière dont l’IA de Google va comprendre ce qu’est une « victoire » pour vous.
Le conseil d’expert : Ne mélangez pas l’objectif de votre campagne avec votre objectif d’entreprise. Votre campagne PMax peut viser à générer des leads, mais votre vrai but, c’est de transformer ces leads en clients fidèles. Pensez toujours à aligner votre stratégie publicitaire sur le résultat final que vous visez pour votre business.
Pensez vos groupes d’assets comme un pro
L’erreur que je vois le plus souvent ? Structurer les groupes d’assets (les Asset Groups) par type de produit, un peu comme on le faisait avec les vieilles campagnes Shopping. Avec PMax, il faut changer de logiciel. La meilleure approche, et de loin, est de les organiser par thématique ou par audience.
Prenons l’exemple d’une boutique en ligne qui vend des équipements de sport. Au lieu de créer des groupes un peu fades comme « chaussures », « vêtements » et « accessoires », imaginez une structure beaucoup plus percutante :
- Groupe d’assets « Coureurs de marathon » : Ici, on met le paquet sur la performance et l’endurance. Les messages et les visuels seront ciblés sur des produits spécifiques pour la longue distance.
- Groupe d’assets « Débutants en fitness » : On change de ton. On opte pour des créations plus éducatives, rassurantes, et on met en avant des packs de démarrage parfaits pour commencer.
- Groupe d’assets « Amateurs de yoga » : L’ambiance devient zen. Le ton est apaisant, les visuels évoquent le bien-être, la souplesse.
En faisant ça, vous ne vous contentez pas de montrer des produits. Vous parlez directement à chaque segment de clientèle dans son propre langage. La pertinence de vos annonces monte en flèche, et les taux de conversion suivent. Vous donnez à l’IA des ensembles logiques et cohérents à tester, ce qui lui permet de trouver bien plus vite la bonne combinaison pour la bonne personne.
Donnez à l’IA les bons signaux d’audience
Les signaux d’audience, c’est le GPS de votre campagne Performance Max. Sans eux, l’IA navigue à l’aveugle. Elle va gaspiller un temps précieux (et votre budget) à essayer de deviner qui est votre client idéal. En lui fournissant des données de qualité, vous lui donnez une carte et une boussole.
Pour y voir plus clair, voici une comparaison des différents types de signaux que vous pouvez utiliser.
Comparaison des signaux d’audience pour PMax
Ce tableau compare les différents types de signaux d’audience que vous pouvez fournir à votre campagne Performance Max, leur impact et le meilleur cas d’usage pour chacun.
Type de signal | Description | Impact sur l’IA | Idéal pour |
---|---|---|---|
Vos données (1st-party) | Listes de clients, visiteurs du site web, utilisateurs de l’app. | Très élevé. C’est votre « vérité terrain », la donnée la plus pure. | Accélérer l’apprentissage, trouver des profils similaires (lookalike). |
Audiences personnalisées | Basées sur les recherches Google, les sites visités ou les apps utilisées. | Élevé. Cible des personnes qui montrent une intention forte. | Toucher des utilisateurs qui recherchent activement vos concurrents ou des solutions comme la vôtre. |
Centres d’intérêt | Audiences de marché et d’affinité définies par Google. | Moyen. C’est plus large, donc forcément moins précis. | Élargir la portée quand les signaux directs sont limités ou que vous voulez explorer de nouveaux marchés. |
Ne sous-estimez jamais la puissance de ces signaux. Une stratégie bien pensée combine souvent ces différents types pour donner à l’algorithme une vision à 360 degrés de votre client type. Ce ne sont pas juste des données brutes ; ils incarnent la stratégie de vente et la connaissance client que vous avez mis des mois, voire des années, à construire.
D’ailleurs, il est absolument crucial que votre approche publicitaire et votre approche commerciale soient synchronisées. Pour aller plus loin sur ce point, je vous recommande de lire notre guide sur comment construire un playbook sales efficace, qui vous donnera des clés pour aligner parfaitement vos équipes.
Cette image illustre parfaitement l’impact qu’une campagne PMax bien structurée peut avoir. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
On le voit clairement : une campagne PMax bien pensée peut quasiment doubler le taux de conversion tout en réduisant de manière significative le coût par acquisition. La structure que vous mettez en place n’est pas une simple formalité. C’est le pilier de votre succès.
Créer des assets qui font vraiment la différence
Si votre campagne Performance Max était un moteur de course, vos assets publicitaires en seraient le carburant. C’est aussi simple que ça. Tenter de performer avec des créations génériques, c’est comme mettre du mauvais carburant dans une Formule 1 : vous n’irez pas loin. Vos résultats stagneront et vous vous fondrez dans la masse.
Le véritable enjeu, et là où beaucoup échouent, c’est de voir au-delà des simples cases à cocher de Google. Il ne s’agit pas de « fournir une image » ou « d’écrire un titre ». Il s’agit de donner à l’algorithme une matière première riche, variée et inspirante pour qu’il puisse travailler sa magie.
La diversité, votre arme secrète
Le secret d’une campagne Performance Max qui explose les compteurs tient en un mot : diversité. Pensez à votre collection d’assets comme à la palette d’un peintre. Plus vous avez de couleurs et de textures, plus l’œuvre finale (votre annonce) sera nuancée et capable de toucher différentes sensibilités. L’IA de PMax se nourrit de cette variété pour trouver la combinaison parfaite pour chaque personne.
Prenons un exemple concret : vous vendez des sacs à dos de randonnée. Au lieu de vous contenter de dix photos de produits sur fond blanc, sortez des sentiers battus.
- Capturez l’émotion : Une photo du sac porté par un randonneur qui arrive au sommet d’une montagne, le sourire aux lèvres. Ça, c’est une histoire.
- Montrez les détails qui tuent : Un zoom sur la robustesse de la fermeture éclair, sur le tissu déperlant où l’eau glisse, sur le compartiment matelassé pour l’ordinateur.
- Créez du mouvement : Des micro-vidéos de 15 secondes qui montrent la facilité d’organisation du sac avant de partir.
- Mettez en contexte : Imaginez une photo du sac posé près d’une tente, au lever du soleil. Vous ne vendez plus un sac, vous vendez l’aventure qui va avec.
Cette richesse permet à l’IA de s’adapter. L’utilisateur qui recherche « sac à dos solide » sera convaincu par le gros plan sur les coutures, tandis que le rêveur sera happé par la photo au sommet de la montagne.
Fournir un large éventail d’assets n’est pas une simple recommandation, c’est un impératif stratégique. Priver PMax de cette diversité, c’est comme demander à un chef étoilé de cuisiner avec seulement du sel et du poivre. Vous limitez volontairement votre propre potentiel.
Des mots qui transforment l’intérêt en action
Les visuels captent l’attention, c’est vrai. Mais ce sont les mots qui guident la main vers le bouton « Acheter ». Vos titres et vos descriptions méritent autant de soin que vos plus belles photos. Et là encore, le maître-mot est diversité.
Explorez différents angles d’attaque dans vos accroches :
- Le problème : « Fini le mal de dos en rando ! »
- La solution : « Le confort absolu, même après 8h de marche. »
- La preuve sociale : « Déjà le choix de +10 000 randonneurs. »
- La technique : « Tissu Cordura®, 40L, 1.2kg : la performance à l’état pur. »
- Le bénéfice émotionnel : « Votre passeport pour l’évasion. »
Chaque variante est une porte d’entrée vers une motivation d’achat différente. En donnant ce choix à Google, vous l’autorisez à tester et à apprendre. Il découvrira peut-être qu’un titre fonctionne mieux sur YouTube, tandis qu’une description plus technique cartonne sur le Réseau de Recherche. Vous ne faites plus de suppositions, vous laissez les données parler.
L’art de l’optimisation continue
Lancer une campagne avec de bons assets, c’est bien. Mais ce n’est que le début de la course. Le véritable avantage concurrentiel, celui qui vous place loin devant les autres, vient de votre capacité à analyser et à améliorer sans cesse.
Google Ads vous donne des indications précieuses sur la performance de chaque asset. C’est une mine d’or. Plongez-y.
- Identifiez vos champions : Repérez les visuels et les textes avec la mention « Excellente ». Ce sont vos stars.
- Trouvez le fil rouge : Qu’ont en commun vos meilleures créations ? Des humains ? Des produits en action ? Un ton particulier ?
- Éliminez les poids morts : Les assets notés « Faible » vampirisent votre budget pour zéro résultat. Remplacez-les sans état d’âme.
- Itérez intelligemment : Inspirez-vous de vos champions pour créer de nouvelles versions. La photo du randonneur fonctionne ? Testez une vidéo sur le même thème.
Ce cycle – analyser, éliminer, améliorer – transforme votre campagne en une machine d’apprentissage redoutable. Vous ne naviguez plus à vue. Vous savez ce qui marche, et vous capitalisez dessus. C’est là que réside la clé d’une croissance rentable et durable.
Piloter votre campagne pour une performance durable
Lancer votre campagne n’est que le début du voyage. Le véritable succès d’une campagne Performance Max se construit dans la durée, grâce à un pilotage intelligent et une analyse fine qui transforment les données brutes en décisions qui comptent. C’est ici que votre expertise et votre vision stratégique entrent en jeu.
Une fois que la machine a terminé sa phase d’apprentissage, votre rôle change. Vous devenez le chef d’orchestre. Votre mission ? Aller au-delà des chiffres de surface comme les clics ou les impressions pour vraiment sonder la santé de votre campagne. C’est un dialogue permanent avec l’algorithme, où vous lui donnez les bons signaux pour qu’il affine sa stratégie.
Loin d’être une contrainte, ce pilotage est une formidable opportunité de sculpter une performance qui s’inscrit dans le temps et qui porte la croissance de votre entreprise.
Déchiffrer les rapports de performance
Le tableau de bord de Google Ads regorge d’informations, à condition de savoir où poser les yeux. La première étape, c’est de plonger dans la performance de vos groupes d’éléments. Quels sont ceux qui attirent le plus de conversions ? Et ceux qui, au contraire, ont du mal à trouver leur public ?
Google vous donne un indice précieux en notant chaque créatif (image, vidéo, texte) avec une mention de performance : « Faible », « Bonne » ou « Excellente ». C’est votre signal le plus direct pour agir.
- Les éléments « Excellents » : Ce sont vos champions. Prenez le temps de les décortiquer. Ont-ils un point commun ? Un style d’image particulier, un angle de message percutant ? Vous tenez là le modèle pour vos futures créations.
- Les éléments « Faibles » : N’attendez pas qu’ils grignotent votre budget inutilement. Mettez-les en pause sans hésiter et remplacez-les par de nouvelles versions inspirées de vos succès. Renouveler régulièrement vos visuels et vos textes est la clé pour contrer la « fatigue publicitaire » et garder une audience captive.
L’erreur la plus commune est de croire que Performance Max fonctionne en pilote automatique total. C’est une collaboration. Vous apportez votre connaissance du marché et votre créativité, l’IA amène sa puissance de calcul. C’est ce tandem qui donne des résultats exceptionnels.
Heureusement, la plateforme évolue pour nous donner plus de finesse dans l’analyse. Google a récemment amélioré les rapports pour les campagnes Performance Max, offrant un aperçu plus granulaire de la performance par canal. Pour les annonceurs en France, cela se traduit par une meilleure capacité à ajuster le tir et à optimiser chaque euro dépensé. Pour en savoir plus sur ces évolutions, vous pouvez explorer les stratégies pour optimiser PMax pour l’avenir.
Ajuster vos objectifs avec agilité
Votre marché évolue, vos campagnes doivent suivre le rythme. Partir sur un objectif de CPA (Coût Par Acquisition) ou de ROAS (Retour sur les Dépenses Publicitaires) fixe, c’est bien. Mais un pilotage d’expert demande plus de souplesse.
Pensez à la saisonnalité, par exemple. Si vous vendez des articles de plage, il est tout à fait logique de se montrer plus agressif sur votre CPA cible à l’approche des beaux jours. À l’inverse, vous voudrez peut-être relever votre exigence de ROAS en basse saison pour préserver votre marge.
Voici à quoi peut ressembler une gestion agile des objectifs :
Période de l’année | Contexte commercial | Action sur les objectifs |
---|---|---|
Janvier – Mars | Calme après les fêtes | Augmenter le ROAS cible de 15% pour se concentrer sur la rentabilité. |
Avril – Juin | Montée en puissance saisonnière | Baisser le ROAS cible (ou augmenter le CPA) pour capter un maximum de volume et de parts de marché. |
Juillet – Août | Pic de la demande | Maintenir un objectif agressif, focus sur l’acquisition de nouveaux clients. |
Novembre – Décembre | Black Friday et Fêtes | Utiliser les ajustements de saisonnalité pour signaler à l’IA la hausse attendue des taux de conversion. |
Cette flexibilité est votre manière de guider l’IA pour qu’elle s’aligne parfaitement sur votre réalité commerciale. Votre campagne devient alors un outil dynamique au service de vos ambitions.
Protéger votre territoire de marque
Un point de vigilance crucial concerne votre trafic de marque. Par défaut, Performance Max peut diffuser vos annonces sur des recherches qui incluent le nom de votre entreprise. Le risque ? Cannibaliser le trafic de vos campagnes Search dédiées et fausser complètement vos analyses.
La solution est simple, mais elle est fondamentale : utilisez des listes de mots-clés à exclure au niveau du compte. Ajoutez-y toutes les variantes possibles du nom de votre marque.
- Direction les paramètres de votre compte Google Ads.
- Créez une nouvelle liste de mots-clés à exclure.
- Nommez-la de manière claire, comme « Exclusions Marque », et ajoutez-y tous les termes pertinents.
- Appliquez ensuite cette liste à toutes vos campagnes Performance Max.
Ce geste simple vous assure de garder le contrôle total sur votre trafic de marque, souvent le plus rentable, et garantit que votre campagne Performance Max se concentre sur sa véritable mission : aller chercher de nouveaux territoires et de nouveaux clients.
Ce travail de fond sur les données est au cœur de toute stratégie marketing réussie. Pour aiguiser vos compétences dans ce domaine, plongez dans notre guide sur l’analyse de données marketing pour prendre de meilleures décisions.
Plongez au cœur du réacteur : maîtriser les fonctionnalités avancées de PMax
Une fois votre campagne Performance Max lancée et stabilisée, le vrai jeu commence. Pensez à l’interface de Google Ads non pas comme un tableau de bord, mais comme le cockpit d’un avion de chasse. C’est ici que vous allez au-delà des réglages de base pour vraiment prendre les commandes et injecter votre vision stratégique directement dans l’algorithme.
Ne vous contentez pas de la moyenne. PMax a été conçu pour ceux qui cherchent l’excellence, et ses fonctionnalités avancées sont les leviers qui peuvent transformer radicalement vos résultats. Vous arrêtez de subir l’automatisation pour commencer à la sculpter à votre image, en guidant l’IA vers ce qui compte vraiment pour votre entreprise.
Mettez le cap sur les nouveaux clients
L’une des options les plus puissantes, et pourtant souvent négligée, est l’objectif d’acquisition de nouveaux clients. Activer cette fonction, c’est comme donner une mission claire et précise à votre campagne : « Je veux que tu ailles me chercher des personnes qui ne me connaissent pas encore. »
Plutôt que de laisser l’algorithme optimiser sans distinction, vous le forcez à se concentrer sur la croissance pure. Vous pouvez même décider de payer plus cher pour acquérir ces nouveaux visages ou, plus radicalement, de ne cibler qu’eux.
Imaginons que vous vendiez des cosmétiques bio. En activant cet objectif, votre campagne Performance Max va naturellement privilégier les utilisateurs qui découvrent votre marque, au lieu de s’acharner sur vos clients fidèles qui viennent simplement racheter leur sérum habituel. C’est une façon directe et efficace d’élargir votre base de clientèle et d’assurer l’avenir de votre business.
Chaque nouveau client est un investissement dans la valeur à long terme de votre entreprise. C’est une porte que vous ouvrez vers de futurs achats, du bouche-à-oreille et une croissance qui ne dépend plus seulement de vos clients existants.
Votre flux e-commerce : le carburant de PMax
Pour quiconque fait de l’e-commerce, la magie opère réellement lorsque Performance Max est synchronisé avec un flux Google Merchant Center. C’est bien plus qu’une simple connexion technique ; c’est le cœur de votre stratégie publicitaire. C’est ce qui permet à l’IA de créer des annonces Shopping dynamiques d’une pertinence chirurgicale.
Grâce à cette synchronisation, Google peut piocher en temps réel dans votre catalogue pour afficher le bon produit, avec le bon prix et la bonne image, à la personne qui montre le plus d’intérêt à cet instant T. Vous ne choisissez plus quel produit mettre en avant ; c’est l’IA qui le fait pour vous, en s’appuyant sur des milliards de signaux.
Voici ce que cette connexion change concrètement :
- Pertinence absolue : Fini les annonces pour des produits en rupture de stock. Vos publicités reflètent toujours votre inventaire et vos prix.
- Créativité à la volée : L’IA mélange les images de votre flux avec vos titres et descriptions pour créer des publicités vidéo ou display sur mesure.
- Visibilité totale : Chaque produit de votre catalogue, même le plus confidentiel, a une chance d’être découvert par le bon acheteur, au bon moment.
Considérez votre flux de produits non pas comme une simple liste, mais comme le catalogue vivant qui nourrit l’intelligence de votre campagne. La qualité de vos images, la précision de vos titres et la richesse de vos descriptions ont un impact direct et massif sur vos performances. Pour réussir, votre approche doit être globale, ce qui est le fondement même d’une stratégie marketing digitale solide.
Prenez le contrôle avec les règles de valeur
Les règles de valeur sont votre arme secrète pour communiquer à l’IA des informations qu’elle ne peut pas deviner. Elles vous permettent de lui dire que certaines conversions ont plus d’importance que d’autres, selon des critères que vous seul connaissez.
Par exemple, vous avez remarqué que les clients venant de Lyon ont un panier moyen 20 % plus élevé ? Créez une règle de valeur pour augmenter la valeur de conversion de cette audience. Immédiatement, l’algorithme ajustera ses enchères pour acquérir plus agressivement ces clients si précieux. C’est une façon incroyablement fine d’intégrer votre intelligence commerciale dans la logique de la machine.
Enfin, n’oubliez pas les ajustements de saisonnalité. C’est votre meilleur allié pour préparer les pics d’activité comme les soldes, le Black Friday ou Noël. En indiquant à Google une hausse attendue du taux de conversion pour une période donnée, vous permettez à l’IA d’enchérir plus fort, avant même que le pic de trafic n’arrive. Vous anticipez au lieu de réagir. Et dans le monde du e-commerce, anticiper, c’est gagner.
On répond à vos questions sur Performance Max
Même après avoir tout décortiqué, il reste souvent quelques zones d’ombre. C’est tout à fait normal. Performance Max est un outil puissant, mais son fonctionnement a de quoi soulever pas mal d’interrogations. J’ai donc regroupé ici les questions qui reviennent le plus souvent sur le tapis, avec des réponses directes, tirées de mon expérience sur le terrain.
Considérez cette section comme votre pense-bête personnel. L’idée, c’est de vous aider à anticiper les pièges et à vous donner la confiance nécessaire pour piloter vos campagnes comme un pro.
Les petites entreprises peuvent-elles vraiment utiliser PMax avec un budget serré ?
C’est LA grande question, et la réponse est… oui, mais sous certaines conditions. Performance Max peut très bien donner de bons résultats avec un budget modeste. Le seul impératif, c’est de lui fournir assez de carburant pour démarrer : des données. L’algorithme est un affamé de conversions.
Pour qu’il puisse apprendre et s’optimiser correctement, je vous conseille de viser un budget qui lui permettra de récolter au moins 15 à 20 conversions par mois. Si vous êtes en dessous de ce seuil, l’IA risque de patiner, la phase d’apprentissage de s’éterniser, et vos performances de stagner. Pour les budgets très serrés, il est parfois plus sage de se concentrer sur une bonne vieille campagne Search, bien plus prévisible, avant de sauter dans le grand bain de PMax.
C’est un peu comme un marathonien en plein entraînement. Pour progresser, il a besoin d’accumuler les kilomètres et de mesurer ses temps. Pour l’IA de PMax, les conversions, c’est son feedback. Sans un volume suffisant, elle ne peut tout simplement pas apprendre de ses erreurs et s’améliorer.
Que se passe-t-il entre PMax et mes campagnes Search existantes ?
Voilà un point essentiel à maîtriser pour ne pas se tirer une balle dans le pied. Soyons clairs : si une requête d’un internaute correspond exactement à un mot-clé que vous avez dans une campagne Search, c’est Performance Max qui raflera la mise.
Oui, PMax peut « cannibaliser » les impressions de vos campagnes Search, même celles qui ciblent le nom de votre propre marque. C’est précisément pour cette raison que, comme on l’a vu plus haut, il est crucial d’exclure les mots-clés liés à votre marque au niveau du compte et d’appliquer cette exclusion à vos campagnes PMax. C’est une petite manipulation qui vous assure de garder la main sur votre trafic de marque et d’éviter de fausser complètement vos analyses.
Combien de temps faut-il attendre avant de voir des résultats ?
Avec Performance Max, la patience n’est pas une option, c’est une nécessité. Attendez-vous à une phase d’apprentissage qui dure généralement entre deux et quatre semaines. Bien sûr, cette durée peut fluctuer selon votre secteur, votre budget et, surtout, le volume de conversions que vous générez.
Pendant cette période critique, la règle d’or est simple : ne touchez à rien d’important. Résistez à la tentation de modifier :
- Le budget quotidien de manière trop brutale.
- Vos objectifs de CPA ou de ROAS.
- La composition de vos groupes d’assets (on n’ajoute pas ou on ne supprime pas de créas majeures).
Chaque changement de ce type force l’algorithme à repartir de zéro, ce qui ne fait que rallonger la période d’attente. Faites confiance au processus. Laissez la machine faire son travail et collecter tranquillement les données. C’est seulement après cette phase qu’elle pourra vraiment vous montrer de quoi elle est capable.
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