Louer en France : Il vit un calvaire en louant un 4 m2

Un marché saturé, des prix excessifs, beaucoup d’arnaques… Louer en France devient un véritable parcours du combattant. En effet, de nombreuses gens se retrouvent face à un dilemme majeur : accepter de se faire arnaquer en versant des sommes phénoménales pour un facile loyer, où passer leurs nuits dans la rue.

Et pourtant, certains acceptent de dépenser plus de 500 euros de loyer mensuel pour un studio de 4 m². C’est l’histoire de Massi, un Algérien de 42 ans qui a rejoint le territoire français il y a quatre ans. Ne connaissant pas la réglementation qui régit le marché locatif en France, Massi s’est fait arnaquer sans même s’en rendre compte.

Quand un Algérien se fait arnaquer en France

A son arrivée en France, Massi ignorait les prix du marché immobilier dans ce pays. Pour trouver un logement, il fait appel aux services d’une agence immobilière et débourse la somme de 300 euros pour lui trouver un petit studio. En effet, pour répondre à sa réclame, l’agence en question lui a donné les coordonnées d’un possesseur ukrainien.

Lors de sa première visite dans ce studio de 4 m², Massi s’est cependant rendu compte de la superficie restreinte du bien en question. Malgré cela, et face à la crise du logement, il a accepté de le louer et a versé au possesseur 550 euros de loyer, conte dans son témoignage au média français Le Parisien.

Une fois installé, l’Algérien qui continue sa vie de serveur en CDI dans une brasserie parisienne vit plié dans un local ou placard de 4m2 ! Et se contente de ce peu pour organiser son quotidien. Mais ce n’est qu’après avoir passé l’hiver dans ce studio que Massi s’est rendu compte de l’arnaque.

L’Algérien vit un calvaire au quotidien

En effet, en plus de la surface limitée de cet atelier, Massi a découvert plusieurs autres anomalies. Surtout moisissures, difficultés de canalisation… En déclarant la situation et l’état invivable de ce studio au possesseur, le locataire algérien a eu droit à une astuce facile, surtout celle d’« ouvrir les fenêtres ».

En mars dernier, Massi a décidé de se lancer. Et a contacté les services d’hygiène de sa ville. Lorsque ses derniers arrivent dans ce fameux studio, ils découvrent que le possesseur avait annoncé le double du volume réel de ce logement, dans le bail de location. Oui, vous ne rêvez pas le bail était annoncé de 9 m2.

Suite à un arrêté préfectoral d’insalubrité, la possesseur a décidé de fuir les conséquences de cette arnaque et de vendre son bien en mai dernier. En effet, Massi a reçu, au bout de quelques semaines, un e-mail l’informant du nouveau propriétaire.


24 avril 2024 3h06

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