Stations-service : « rien ne sort des raffineries », prévient la CGT

« Le mouvement s’est renouvelé partout. » Eric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies, a promis dimanche 9 octobre la poursuite du mouvement de grève touchant les raffineries de Total Energies et Esso-ExxonMobil. Une décision qui revient autant stations balnéaires-le service sait infiniment des ruptures d’approvisionnement.

Le représentant de la CGT a dénoncé « l’absence de réponse de la ligne générale » à la lettre ouverte adressée samedi au PDG du groupe Total, Patrick Pouyanné. Le syndicat avait proposé, pour entamer les négociations lundi, de limiter ses revendications à la question d’une augmentation de salaire. Depuis, « C’est silence radio »commente Eric Sellini.

Sites arrêtés

Alors, la plus grande raffinerie du groupe, basée en Normandie, celle de Feyzin (Rhône), la « bioraffinerie » de La Mède (Bouches-du-Rhône) et le dépôt de carburant des Flandres à coté de Dunkerque (Nord) sont « infiniment totalement fermé »il a parle.

Pourquoi y a-t-il des pénuries dans certaines stations-service (et combien de temps cela va-t-il durer) ?

« Si nous entamons des négociations, ce sera sur la base de nos revendications : nous demandons une augmentation de 10 % des salaires »et si « appliqué au 1er janvier et rétroactif à l’année 2022 »il a aussi précisé.

Les deux sites de l’américain Esso-ExxonMobil en Normandie et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) sont « infiniment à l’arrêt total dimanche »a aussi indiqué l’élu CGT Christophe Aubert, qui assure que « rien ne sort des raffineries » dimanche.

« Le mouvement de grève a été renouvelé sur les deux sites et ce sera immanquablement le cas à 14 heures »a-t-il cherché à démontrer, en patientant un échange imaginé lundi avec la ligne du groupe.

Superprofits

La CGT réclamait vendredi des augmentations de salaire plus substantielles que celles proposées par la ligne, qui selon Christophe Aubert suggérait « 5,5% d’augmentation en moyenne avec une prime de 3 000 euros pour 2023 ».

Une augmentation « qui n’est pas suffisant pour couvrir une inflation galopante, qui plus est dans un contexte de surprofits »estime Christophe Aubert.

Sobriété énergétique : où sont les gestes forts ?

Les blocages par les grévistes ont entraîné une chute des livraisons de carburant, générant des ruptures de stocks d’essence ou de diesel surtout dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France.

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